Des individus communement appelés »microbes », responsables de l’agression d’une dame répondant au nom de Koné Minata, ont été appréhendés ce mercredi. Cette arrestation fait suite à un appel anonyme faisant état de leur présence dans la cité novaline de Yopougon.
Une dame poignardée par les microbes
Depuis la fin de la crise post-électorale, des jeunes enfants délinquants sèment la terreur dans les rues d’Abidjan, principalement dans les quartiers populaires de la capitale économique. Des bandes de jeunes défavorisés dont l’âge varie entre 10 et 25 ans. Ces jeunes se sont fait la fâcheuse réputation d’agresser avec une violence inouïe. Dame Konaté Minata en a fait les frais le dimanche dernier.
Les faits se passent à Yopougon, cité Novaline, il est environ 20h lorsque Dame Konaté rentrant à son domicile, est victime d’agression par deux jeunes en conflit avec la loi, »microbes ». Les deux agresseurs sont armés de couteaux et n’hésitent pas, comme d’habitude à en faire usage. Ils poignardent violemment la victime à la main avant de prendre la poudre d’escampette. Non sans avoir auparavant emporté le sac à main de la dame.
Suite à un appel anonyme signalant la présence de ces jeunes en « conflit avec la loi » dans le quartier, la brigade spéciale de lutte contre le grand banditisme du District de Police de Yopougon est dépechée sur les lieux. Ils parviennent à mettre la main sur les nommés K . A, 24 ans, ivoirien, sans emploi domicilié Abobo Dokoui, et T H 24 ans, ivoirien, sans emploi domicilié à Yopougon Keneya.
Les scélérats ont été remis aux mains de la justice. Ils comparaitront devant le tribunal correctionnel. Le phénomène des enfants dits en conflit, inquiète au plus haut point les populations qui subissent chaque jour leur diktat. La solution des autorités pour endiguer ce phénomène n’est pas encore visible et les populations en ont ras-le-bol. Pour preuve, il y a seulement deux semaines, les habitants de la commune d’Attecoubé ont organisé une marche de protestation contre le mutisme des autorités. Dans certains quartiers, on n’hésite pas à se faire justice quelque fois.