Les musulmans de Côte d’Ivoire célèbrent ce mardi 04 juin 2019 la fête de l’Aïd el Fitr marquant la fin du mois sacré de ramadan. Quatrième pilier de l’islam, le ramadan a débuté cette année le 1er mai dernier.
L’Aïd el fitr, la fête de de rupture du jeûne, marquant la fin du mois sacré de ramadan
Le Conseil Supérieur des Imams de Côte d’Ivoire (COSIM) a annoncé le lundi 03 juin, dans un communiqué, la fin du mois de ramadan. Un mois hautement sacré, et de pénitence pour les musulmans pendant lequel ils observent le jeûne. Selon le communiqué du Cosim, le croissant lunaire a été aperçu à Abobo et Bondoukou. Chez les musulmans de Côte d’Ivoire, l’apparition du croissant lunaire détermine la fin du mois de ramadan.
Très tôt le matin, les musulmans se rendent à la mosquée. Une prière particulière Salat al aïd a lieu le matin du jour d’Aïd el fitr, suivie du sermon d’un imam soit dans une mosquée ou en plein air « mossalat » dans un lieu pouvant rassembler beaucoup plus de fidèles. De retour de la priere, ils abattent des bêtes pour l’occasion.
Lors de cette fête, les musulmans doivent s’acquitter de l’aumône de rupture du jeûne. S’ensuivent alors, les réjouissances qui se déroulent toute dans la journée. Occasion pour les musulmans de célébrer les retrouvailles entre parents et amis. C’est aussi pour eux un autre moyen de partager un repas en famille dans la joie et la convivialité.
Le voisinage n’est pas laissé pour compte puisque le musulman partage son repas du jour avec le voisin ou à défaut lui offre de la viande. En Côte d’Ivoire, l’islam représente 42,9 % de la population d’après le recensement de 2014. La plupart des musulmans de Côte d’Ivoire sont sunnites, le soufisme y a également une grande place. L’islam est donc la religion la plus pratiquée en Côte d’Ivoire.
L’Aïd el-Fitr est l’une des deux fêtes les plus solennelles dans la religion musulmane avec Aïd el-Kébir la grand fête ou fête du sacrifice. Elle a lieu le premier jour du mois suivant le ramadan, « Le Chawal ». Cette fête est aussi appelée aid el seghuir, qui signifie littéralement petite fête en opposition à l’aid el kebir (la grande fête ), communément appelé tabaski.