Une académie de formation politique des jeunes verra bientôt le jour à Yamoussoukro, capitale politique ivoirienne. L’initiative est du Nouvel élan pour la Côte d’Ivoire (NECI), une organisation de formation et d’éducation politique des jeunes.
Yamoussoukro abritera bientôt une académie politique
L’objectif visé par cette organisation à travers ce projet qui verra bientôt le jour à Yamoussoukro est de former une élite responsable de jeunes capables de mener des débats responsables et de développer des idées et des programmes qui concourent au bien-être des populations.
Georges Koffi, président de cette organisation a tenu à préciser que le NECI n’est ni un parti politique ni un mouvement de soutien à une quelconque formation politique. « Le NECI est tout simplement une structure de formation politique, qui se veut libre et indépendante »,a-t-il précisé.
L’objectif visé à court terme, a fait savoir le premier responsable du NECI, est la mise en place d’un programme de formation bien défini présentant la situation politique nationale dans sa diversité d’opinions pour implanter les bases et les racines de la politique ivoirienne. De sorte que les principaux acteurs qui doivent participer aux prochaines élections, soient à mesure d’évaluer ce qui leur sera proposé. Ainsi donc, Georges Koffi et son organisation entendent réaliser à moyen terme, une académie de formation politique des jeunes dans la ville de Yamoussoukro.
«Pour inculquer les valeurs et les vertus politiques de ce qu’était celui-là qui nous a fait découvrir le facteur développement économique par la politique», a-t-il informé sur la mission de cette académie. Il s’agira donc pour cette structure de faire de la formation politique des jeunes, son cheval de bataille afin de contribuer à la consolidation de la stabilité politique dans notre pays.
« L’avenir de notre nation se doit d’être préparé maintenant et nous jeunes devons prendre notre destin en main. Cela passe indubitablement par une bonne formation et maitrise de la lecture politique pour ne pas à revivre ce que nous avons déjà vécu en Côte d’Ivoire », a justifié Georges Koffi.