Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, se prépare à l’après présidence à moins de 17 mois de la fin de son second mandat présidentiel.
Après son mandat, voilà où va atterrir Alassane Ouattara
Alassane Ouattara prépare activement ses vieux jours. Le chef de l’Etat ivoirien qui est actuellement à la fin de son second mandat, penche de plus en plus pour un autre cadre de son parti politique afin d’assurer la continuité de l’Etat après son départ en 2020. Au moment où la question de sa troisième candidature à la présidentielle trottine sur toutes les lèvres, le président ivoirien, lui, pense plutôt à sa reconversion. Même s’il préfère garder le mystère pour le moment sur sa candidature, des langues commencent se délient progressivement concernant celle ci. D’ailleurs, la lettre du continent No 801 de ce mercredi 29 mai 2019, en fait un large écho.
Le bimensuel français indique qu’Alassane Ouattara a choisi, pour assurer sa succession à tête de l’Etat, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly à qui il entend mettre à disposition toute la machine du parti présidentiel, le RHDP. Au sujet d’Amadou Gon Coulibaly, Alassane Ouattara n’a jamais tari d’éloges. « Amadou Gon est un excellent Premier ministre, compétent et très dynamique. C’est un ingénieur que j’ai eu l’occasion de former pendant presque vingt-cinq ans. C’est un homme d’autorité qui sait prendre des décisions difficiles et obtenir des résultats », disait-il lors d’une interview accordée en juin 2018 à Jeune afrique.
Sa retraite politique, le chef de l’Etat y pense tellement qu’à Mougins en France où il possède une résidence, des travaux d’extension ont déjà lieu dans l’enceinte. Mais ce n’est pas tout. A la retraite, Alassane Ouattara entend demeurer dans le monde des finances. Le chef de l’Etat ivoirien lorgne déjà le Fonds stratégique d’investissement dédié à l’Afrique que le Quatar entend créer et dont il souhaiterait prendre la gestion. Pour ce faire, il compte sur le soutien de son ami français Nicolas Sarkozy qui entretient déjà de très bons rapports avec le Royaume qatari dont-il assure les interêts en Afrique à travers le groupe Accor dont-il est l’administrateur.