Le pire a été évité à Vavoua (centre-ouest de la Côte d’ Ivoire), où Kalou Bonaventure, le maire de la localité, a empêché un conflit intercommunautaire. L’ élu local a immédiatement interpellé les autorités compétentes afin d’ éviter la « catastrophe ».
Kalou Bonaventure en pompier à Vavoua
Il s’ en est fallu de peu pour qu’ un autre conflit intercommunautaire, après ceux de Béoumi, de Kokumbo et d’ Agboville, éclate à Vavoua. C’est du moins ce qu’ a révélé Kalou Bonaventure sur les réseaux sociaux. « Un jeune du village de Bouhitafla tailladé à la machette par un bouvier. Il a fallu la prompte intervention du chef de canton, des autorités préfectorales et du maire pour circonscrire l’ incident. Il faut absolument que quelque chose soit fait au plus haut niveau, sinon nous courons à la catastrophe, je ne cesse d’ interpeller, car je vis, je touche ce problème du doigt tous les jours », s’est exprimé le premier magistrat de Vavoua.
Kalou Bonaventure a aussi mentionné que « devant Dieu », il fait et continuera de faire sa part, « mais il faut que cesse la politique de l’ autruche. Ce n’est pas parce qu’ on occulte un problème qu’ il disparaît. Que ceux qui ont des oreilles entendent, mais surtout comprennent », a conclu l’ ancien footballeur.
Cette publication de Kalou Bonaventure a suscité une réaction de Nathalie Yamb, une proche de Mamadou Koulibaly. « Peut-être qu’ il faudrait que Bonaventure Kalou exprime plus clairement ses pensées. S’ il faut cesser la politique de l’ autruche, cela commence par ne pas pratiquer la langue de bois… », a-t-elle commenté sur Twitter.
Le lundi 27 mai 2019, des heurts entre deux élèves à Agboville ont vité dégénéré pour se transformer en des hostilités entre les communautés abbey et malinké. À Kokumbo, centre du pays, un conflit entre autochtones et allogènes a occasionné 9 morts et 86 blessés, le lundi 20 mai. Les 15 et 16 mai, des affrontements avaient éclaté à Béoumi. Baoulés et Malinkés se sont affrontés. Le bilan est de 11 morts, 108 blessés et 300 déplacés.