Agboville connaît des heures chaudes, ce lundi 27 mai, à la suite d’un affrontement entre deux élèves quatre jours plus tôt. Les communautés abbey et malinké, dont sont issus les deux protagonistes de jeudi, se livrent bataille ce lundi.
Abbey et Malinké créent la terreur à Agboville
Après Béoumi et Kocumbo la semaine dernière, c’est la ville d’Agboville qui rentre dans le cycle macabre des affrontements intercommunautaires qui deviennent de plus en plus reccurrents en Côte d’Ivoire ces dernières années. Les autochtones Abbey et les allogènes Malinké (Dioula) s’affrontaient, ce lundi matin, à coups de pierres, de gourdins et autres armes blanches.
Mais qu’est-ce qui a mis le feu aux poudres ?
A en croire nos sources, deux élèves, l’un Abbey, et l’autre Dioula, fréquentant tous deux l’établissement secondaire EDEN d’Agboville, se sont livré une bagarre sans merci, le jeudi dernier. Après l’intervention des témoins de la scène qui ont réussi à mettre fin à cette explication d’homme à homme, l’on croyait que l’histoire relevait désormais du passé. Que nenni !
Ce lundi matin, l’élève malinké qui a perdu le premier round du combat, est venu avec un renfort composé de ferrailleurs et autres apprentis appartenant à sa communauté, pour laver l’affront du jeudi.
Ces échauffourées ont causé deux blessés graves tailladés à la machette. Eu égard à l’ampleur des violences, le marchés, les écoles et autres commerces de la ville ont dû fermer. Un calme précaire règne pour l’instant à Agboville après l’intervention des forces de l’ordre.
Notons que la ville d’Agboville est abonnée ces derniers temps, à des affrontements intercommunautaires. Celle de ce lundi porte à quatre le nombre de ces conflits. Il serait donc temps que les autorités ivoiriennes s’activent pour désamorcer cette tension.