Depuis ses brouilles avec le camp présidentiel, Guillaume Soro dit être l’objet d’un espionnage de la part des services de renseignements généraux. L’ancien chef du Parlement révèle, sur les réseaux sociaux, qu’il est filé dans tous ses déplacements par les RG.
Guillaume Soro, ses intrigues avec les grandes oreilles
Guillaume Soro a été contraint à la démission de la tête de l’Assemblée nationale à cause de son refus d’adhérer aux RHDP unifié. Ayant annoncé clairement qu’il visait désormais le fauteuil présidentiel, l’ancien Président de l’Assemblée nationale s’est ainsi posé en opposant, donc adversaire du camp présidentiel. De retour d’un long périple dans le Nord ivoirien, le député de Ferkessédougou révèle en effet qu’il fait l’objet d’une filature de la part des services secrets ivoiriens.
« J’ai mis du temps à l’intérieur du pays. (…) j’ai aussi constaté que j’ai énormément manqué aux services de renseignement de Côte d’Ivoire », a révélé l’ancien patron des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion), avant d’ajouter : « Il paraît que leurs chefs appelaient partout pour savoir où j’avais filé. Quel ne fut mon amusement d’apercevoir certains de leurs éléments se faufiler pour certainement écrire des montagnes de balivernes. »
Guillaume Soro avait indiqué, faut-il le rappeler, qu’avant sa tournée dans le septentrion ivoirien, des drones avaient survolé de nuit, sa résidence privée de Marcory Résidentielle. Si lors de sa tourné il en encore constaté, selon ses propres termes, que des espions étaient à ses trousses lors de ses différents déplacements, l’on s’interroge donc ce qu’il pourrait craindre pour la suite.
Notons par ailleurs qu’au cours d’une réunion à la rue Lepic, le siège du RDR, les propos de Soro Kigbafori Guillaume concernant le RHDP avaient été enregistrés à son insu par un militant du parti présidentiel. Il n’y a donc rien de nouveau sous le soleil.
