Henri Konan Bédié, président du Parti démoctratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), a procédé à un important réamenagement technique au sein de la direction de son parti, deux jours après que l’ex-vice pésident du vieux parti, Jeannot Kouadio Ahoussou, a officiellement posé ses valises chez le rival du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
PDCI-RDA: Bédié nomme trois nouveaux vice-présidents
Henri Konan Bédié n’aura pas attendu longtemps pour réamenager techniquement la direction de sa formation politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire. Seulement 48 h après le depart de Jeannot Kouadio Ahoussou pour le RHDP, le Sphynx de Daoukro a jugé bon de procéder à de nouvelles nominations à la présidence du vieux parti. Ainsi Boni Joseph Henri Bernadin, Palé Dimaté et Wassi Kanaté viennent étoffer le rang des vice-présidents du vieux parti.
Le parti d’Henri Konan Bédié, rappelons-le, traverse une grosse crise depuis la décision de son président Henri Konan Bédié de se retirer du groupement politique du RHDP. Cette décision, l’on dira impopulaire au sein de la direction du Parti, sera à l’origine des démissions en cascade de plusieurs figures emblématiques de cette formation politique, pour rallier le parti gouvernemental dirigé par le président Alassane Ouattara.
Pour les dissidents, l’avenir du Pdci-rda se trouve au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), une formation politique née de la fusion de plusieurs partis politiques satellites dont l’épine dorsale n’est autre que l’ex-Rassemblement des républucains (RDR) du président Alassane Ouattara.
Henri Konan Bédié, lui, pense tout autre chose. Le PDCI-RDA, la plus ancienne des formations ivoiriennes, selon lui, porte dans le creux de ses mains, la clé pour accéder au fauteuil présidentiel de 2020. De quoi motiver M. Bédié à engager son parti dans la conquête du pouvoir d’Etat à la présidentielle de 2020.
Pour y parvenir, le Sphynx de Daoukro, soutenu par la quasi-totalité des militants de son parti, a décidé de lancer un appel à l’union à l’endroit de toutes les forces vives de la nation qui partagent avec lui, les idéaux de paix et de réconciliation. Egalement celui d’un changement à la tête de l’Etat dès 2020.
Un appel entendu par le Front populaire ivoirien (FPI) dans toute sa composante. En temoigne le palier franchi jeudi 23 mai 2019, entre le parti de Bédié et celui de Laurent Gbago. Ces deux formations politiques, bien qu’opposées du point de vue idéologique, se sont accordées à faire chemin ensemble dans la quête d’un retour à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.