L’Académie américaine des sciences vient de publier une étude selon laquelle si rien n’est fait, plusieurs villes notamment en Afrique, pourraient se retrouver sous les eaux en 2100.
Abidjan et Grand-Bassam parmi les villes menacées par la montée des eaux.
La lutte pour infléchir les émissions de gaz à effet de serre doit s’accentuer. Telle est la recommandation majeure d’un rapport publié le 21 mai par l’Académie américaine des sciences. Selon les experts, la planète comptera pas moins de 187 millions de déplacés climatiques d’ici la fin du siècle à cause d’une montée des eaux à hauteur de deux mètres. Celle-ci n’épargnera aucune région du globe, notamment en Afrique où plusieurs villes sont concernées.
D’après l’étude, deux villes ivoiriennes sont concernées par cette montée des eaux. Il s’agit notamment d’Abidjan et de Grand-Bassam. Le rapport indique qu’une montée des eaux pourrait noyer 562 km2 le long de la côte abidjanaise. Une étude de l’ONU Habitat datant de 2009 révélait déjà que le port et l’aéroport de la métropole ivoirienne se situent un mètre au-dessus du niveau de la mer. Quant à Grand-Bassam, les experts de l’Académie américaine pense qu’elle pourrait payer les frais de l’érosion qui attaque la côte ivoirienne.
Comme Abidjan et Grand-Bassam, d’autres villes africaines sont menacées par la montée des eaux : Le Cap, Lagos, Alexandrie, Lomé et une partie de la Guinée. D’où l’urgence de ramener à moins de 2 degrés le réchauffement climatique comme le préconisent les Nations unies.