De violents affrontements ont été signalés ce lundi 20 mai 2019 entre populations allogènes et autochtones de la localité de Kokoumbo, dans le centre de la Côte d’Ivoire. Ces grabuges entre ces deux communautés interviennent 72 h après les heurts de Béoumi qui avaient occasionné 9 morts et 86 blessés.
Après Béoumi, allogènes et autchtones s’affrontent à Kokoumbo
La mort d’un jeune allogène de la localité de Kokoumbo, dans la région des lacs, a succité de violents affrontements entre communautés Baoulé, originaire de cette sous-préfecture, et leurs hôtes malinkés. L’information est relayée par le journal en ligne le Point sur, ce lundi 20 mai 2019. Le confrère revèle que la victime, un allogène, aurait succombé des suites de sa blessure par balle, dimanche lors d’une course-poursuite entre éléments des forces de defense et de sécurité et un évadé de la prison de Toumodi.
Le confrère revèlera que les tensions qui sont survenues à la suite du décès de l’infortunité dont l’identité n’a pas été revélée, a pris une autre tournure lorsque les populations ont tenté de faire barrage à la mise à feu de la mairie de la ville par une foule de jeunes allogènes furieux du décès de leur camarade. Laquelle situation a entraîné de vives altercations dans la sous-prefecture de Kokoumbo. Dépêchée sur les lieux, la gendarmerie de Toumodi tente de ramener le calme dans la localité depuis ce matin, apprend-on de source sécuritaire.
De sources concordantes, nous apprenons que la gendarmerie de Kokumbo et la mairie ont été incendiées. Les magasins et autres commerces n’ont pas été épargnés par ces manifestants en furie qui ont pris le soin de les mettre à sac. Cette enième crise qui survient dans cette localité du département de Toumodi intervient 72 h après des évènements tout aussi violents à Béoumi. Cette ville, rappelons-le, avait été le théâtre d’affrontements entre populations baoulés et malinkés les jeudi et vendredi derniers. Le calme a pu être retabli grâce à l’intervention des foces de l’ordre et de la médiation des autorités, administratives, coutumières, réligieuses ainsi que des cadres de la région. Un bilan officiel annonçait 9 morts et de nombreux blessés.