Depuis son rachat par Marc Zuckerberg, le fondateur de Facebook, l’application de messagerie instantanées WhatsApp ne fait que rencontrer des bugs. Après une découverte d’un logiciel espion, les services de Zuckerberg ont essuyé une attaque de leur concurrent russe Telegram.
WhatsApp, un autre incident qui fragilise sa crédibilité
« Il n’y a pas eu un seul jour en dix ans d’existence de WhatsApp où ce service a été sûr ». C’est en ces termes que le russe Pavel Durov a réagi à la grosse faille technique qui a écorné l’image de l’application whatsApp il y’a quelques jours. En effet, il a été découvert des failles importantes dans le système de sécurité de l’application américaine. Un logiciel espion s’installait après un appel. WhatsApp, utilisée par 1,5 milliard de personnes avait reconnu les faits, avant d’affirmer qu’une mise à jour avait réglé le problème. Cette occasion semblait opportune pour le concurrent russe de Zuckerberg, à lui lancer des piques. Durov ne crois ni à la sureté de l’application, encore moins à la résolution du problème. « L’histoire de WhatsApp est récurrente : du cryptage inexistant de ses débuts à une succession de problèmes de sécurité étrangement adaptés à la surveillance ». Pavel Durov, cofondateur russe de la messagerie Telegram, ne s’embarrasse pas de l’adage selon lequel il ne faut pas tirer sur une ambulance. Dans un texte publié sur sa chaîne Telegram, Pavel Durov tacle son concurrent, propriété de Facebook et qui a connu il y a quelques jours une faille de sécurité majeure. « Pas étonnant que les dictateurs semblent adorer WhatsApp. Son manque de sécurité leur permet d’espionner leurs peuples et donc WhatsApp reste disponible dans des endroits comme la Russie ou l’Iran où Telegram est interdit ».
De son côté, le russe ne compte pas céder un seul centimètre de la sûreté de sa messagerie qu’il compte protéger à tous les prix. Le service de Pavel Durov est utilisé par 200 millions de personnes, malgré son refus de collaborer avec les autorités, pour garantir la vie priové de ses utilisateurs. Toutes choses qui lui ont valu de s’attirer les critiques car Telegram avait été utilisé par des réseaux djihadistes.
Au mois de Mars dernier, alors que Facebook et WhatsApp faisaient face à des problèmes, Telegram avançait avoir gagné 3 millions de nouveaux utilisateurs en 24 heures. Aujourd’hui, Pavel Dourov déplore ne pas avoir « fait assez » pour attirer davantage d’utilisateurs « tenus en otage par l’empire Facebook/WhatsApp/Instagram »