Claire Bahi est une artiste qui est montée en puissance dans le couper décaler. Celle que l’on surnomme la « première dame » de ce rythme musical, né dans les années 2000, a réussi à se positionner sur la scène. Malgré sa brillante carrière, la chanteuse exprime quelques regrets.
Claire Bahi ne se dépigmentera plus
Claire Bahi, en plus de sa musique, a su s’imposer aux Ivoiriens grâce à sa belle plastique. D’ailleurs, la chanteuse a été sacrée 2e dauphine miss Daloa 99. Son sourire constitue pour elle un atout de séduction. Mais Claire Bahi n’a pa toujours eu ce teint dont elle peut se vanter aujourd’hui. La sulfureuse artiste s’est dépigmenté la peau. Elle l’a confié sur les antennes de Radio Nostalgie, à l’émission Rien à cacher, animée par Yves de M’Bella. C’était le samedi 18 mai 2019.
« Je n’ai jamais été noir, j’ai toujours été marron, mais il est vrai que je l’ai fait. Aujourd’hui, je regrette de m’être dépigmentée, je ne le fais plus », a-t-elle promis. Et Claire Bahi d’ajouter : « Les savons éclaircissants ne blanchissent pas en réalité, ils te nettoient et tu brilles. C’est ce que je crois. Je n’encourage pas la dépigmentation, mais j’encourage mes sœurs, qu’elles soient marrons, claires ou noires à se rendre leur teint propre. »
Après un douloureux séjour en France, la jeune dame débarque à Abidjan en 2005. En fait, son compagnon d’alors l’avait fait rapatrier pour son infidélité. Une fois sur les bords de la lagune Ebrié, elle refuse de se laisser abattre même si Claire est sous les feux des critiques. L’ancienne « binguiste », personne vivant ou ayant vécu dans l’Hexagone, écume les points chauds de la capitale ivoirienne.
En 2007, Claire Bahi lance la chanson « bobarafitini », un concept qui valorise les femmes au petit postérieur. Le succès ne se fait pas attendre. Elle est propulsée au-devant de la scène. Depuis, la chanteuse continue son parcours dans le couper décaler.