Plusieurs localités de l’intérieur de la Côte d’Ivoire sont touchées par le mot d’ordre de grève lancé par Pacôme Attaby et secretaire général de la coalition des syndicats du secteur éducation formation (COSEF-CI).
La grève des enseignants partiellement suivie
Les mises en garde de la ministre Kandia Camara n’auront pas réussi à faire fléchir Pacôme Attaby et la Coalition des syndicats du secteur Education Formation de Côte d’Ivoire ( COSEF-CI), dans leur volonté d’entamer une grève ce mardi 14 mai 2019 pour revendiquer au gouvernement des conditions meilleures de vie et d’exercices de leurs tâches.
La grève a bel et bien eu lieu en ce 14 mai 20019. Selon nos informateurs, la première journée du mot d’ordre lancé par le COSEF-CI n’aurait pas eu l’effet escompté à Abidjan. Ce qui n’est pas le cas dans plusiuers grandes villes de l’intérieur du pays où le mot d’ordre de grève a été largement suivi. C’est le cas dans les villes telles qu’Agboville, Guiglo, Gagnoa, Issia, San Pedro, Kouibly, Bondoukou, Ouragahio, Man, Kong et bien d’autres villes.
Le mot d’ordre lancé par le secrétaire général du COSEF-CI court jusqu’au vendredi 17 mai 2019. Les enseignants grévistes n’entendent pas baisser la garde. Ils ont promis de reconduire la grève au cas où le gouvernement Alassane Ouattara se décidait de prêter une oreille sourde à leurs différentes revndications.
La ministre Kandia Camara, ministre ivoirienne en charge de l’Education nationale préfère, elle, jouer la carte de la fermeté. « Celui qui ne veut pas enseigner peut aller ailleurs, et je le dis, je n’admettrai pas cette grève de mardi. Je ne suis pas d’ accord et je le dis haut et fort ici. Tout enseignant qui se mettra en grève à partir de mardi va assumer les conséquences », avait-elle prévénu. Mme Kandia ne reste pour autant pas fermée aux négotiations puisqu’elle invite les syndicats signataires des douments issus des discussions entre l’administration et les syndicats, initiées en avril dernier, à une rencontre à son cabinet le vendredi 17 mai 2019.
Rappelons que le système éducatif ivoirien connait des turbulences depuis le début année 2019. Pour Le gouvernement, ces grèves a répétition ont des relents politiques. Des arguments rejétés en bloc par Pacôme Attaby et les syndicats d’enseignants. Leurs revendications, à les en croire, portent essentiellement sur l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.