Issiaka Sangaré, Secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), tendance Pascal Affi N’Guessan, a, dans un communiqué, dont copie est parvenue à la rédaction d’Afrique sur 7, répondu aux allégations discourtoises de Joël N’Guessan, à l’encontre du président Pascal Affi N’guessan au lendemain de la fête de la liberté célébrée à Adzopé le 04 mars dernier.
La cinglante replique de Issiaka Sangaré à Joël N’Guessan
« Fidèle à ses principes et à la haute estime dans laquelle il tient la politique, le FPI ne s’attardera pas sur la forme triviale de la réaction émotionnelle de M. Joël N’Guessan qui traduit simplement l’agacement certain du politicien, suite à la forte mobilisation lors de la fête de la liberté édition 2019 à Adzopé », a répliqué le cadet de feu Aboudrahamane Sangaré aux propos de Joël N’guessan, cadre du RHDP.
M. Joël N’Guessan avait en effet proféré des propos « discourtois » visant le président légalement reconnu du Front populaire ivoirien, dès le lendemain de la célébration de la fête de liberté à Adzopé, le samedi 04 mai 2019. Répondant aux attaques repétées des cadres du FPI contre son mentor Alassane Ouattara. C’est avec beaucoup d’ amusement que nous avons pris connaissance des déblatérations du monsieur Affi N’Guessan, prétendu président d’une aile du Front populaire ivoirien. Il est bon de faire remarquer que depuis la perte du pouvoir par le FPI, tous leurs cadres sont dans la tourmente. Ils font des déclarations politiques qui n’ ont ni tête, ni queue », avait déclaré l’ancien ministre.
Des propos qui auront tout de suite fait réagir le FPI, par la voix de son Secrétaire général Sangaré Issiaka. « Une contre argumentation ordonnée aurait suffi pour tenter de détruire les propositions concrètes du Premier ministre Pascal Affi N’Guessan. Et pourtant, le ministre Joël N’Guessan, dans une envolée émotionnelle discourtoise, a qualifié ses propos d’homme d’Etat de « déblatérations », a-t-il fustigé. Non sans rappeler au vice-président du RDR chargé de la région des lacs que »le FPI, en tant que parti dans l’opposition, est dans son rôle républicain lorsqu’il critique l’action gouvernementale. C’est un droit inaliénable qui est consacré par la loi fondamentale ».
« Il est donc indispensable que nos échanges et prises de position se fassent dans la courtoisie, au moment où nos concitoyens aspirent à la cohésion et à la paix », a ajouté M. Sangaré.