La coureuse sud-africaine Caster Semenya participe à la Diamond League à Doha. Elle avait introduit une requête au Tribunal arbitral du sport suite aux nouvelles règles de l’IIAF qu’elle juge « discriminatoires ».
Caster Semenya semble sereine après avoir été déboutée par le TAS.
Deux jours après avoir essuyé un échec auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), Caster Semenya était attendue sur la piste. Vendredi, la Sud-africaine n’a pas semblé perturber par la décision de l’instance suprême du sport. Elle s’est illustrée dans sa discipline en s’offrant un nouveau succès lors de la Diamond League à Doha au Qatar.
Ajoutée seulement jeudi à la liste des compétiteurs, Caster Semenya a en effet remporté le 800 m féminin. L’athlète de 28 ans s’est même offert un nouveau record, puisqu’elle a établit la meilleure performance de l’année et le meilleur temps lors de ce meeting. La Sud-africaine est arrivée en tête en 1min 54sec 98 devant la Burundaise Francine Niyonsaba (1min 57sec 75) et l’Américaine Ajee Wilson (1min 58min 83).
Après son sacre, Catser Semenya s’est exprimée sereinement. « Aucun être humain ne peut m’empêcher de courir, a-t-elle lancé d’entrée avant de poursuivre. Les actes sont plus éloquents que les mots. (…) C’est à Dieu de décider, Dieu a décidé de ma vie, Dieu mettra fin à ma vie, Dieu a décidé de ma carrière, Dieu mettra fin à ma carrière. Aucun être humain ne peut m’empêcher de courir ».
Bien que visée par les nouveaux textes de l’IIAF, la coureuse a indiqué qu’elle ne comptait pas lâccher de sitôt. « Comment vais-je prendre ma retraite alors que j’ai 28 ans ? Je me sens encore jeune et énergique. J’ai encore 10 ans ou plus en athlétisme. Peu importe comment je vais le faire, ce qui compte, c’est que je serai toujours là », a-t-elle indiqué.