L’athlète Caster Semenya et la Fédération sud-africaine d’athlétisme ont déposé des requêtes auprès du Tribunal arbitral du sport. Celles-ci jugent discriminatoires les nouvelles règles de l’IAAF au sujet des athlètes féminines.
Caster Semenya a été débouté par le TAS.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) s’est prononcé, mercredi, suite aux demandes déposées par Caster Semenya et la Fédération sud-africaine d’athlétisme. Malheureusement, ces demandes n’ont pas prospéré, le TAS les ayant rejetées. Un coup dur donc pour la double championne olympique.
Dans sa requête, Caster Semenya dénonçait le caractère discriminatoire des nouvelles règles de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF). Celles-ci obligent les athlètes hyperandrogènes, dont la Sud-Africaine Caster Semenya, double championne olympique, à prendre des médicaments pour faire baisser leur taux de testostérone pour pouvoir participer aux épreuves internationales allant du 400 m au mile (1.609 m).
L’IAAF affirme que les femmes qui ont un taux de testostérone supérieur à cinq nanomoles par litre de sang (nmol/l) ont un avantage significatif sur le plan de la performance. En d’autres termes, elles ne sont pas représentatives des femmes en général, ce qui mine le concept du sport féminin. Pour la Fédération internationale, ces femmes (dont Caster Semenya) doivent prendre des médicaments qui abaisseraient son taux de testostérone à ce niveau.
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Ces nouveaux textes devaient entrer en vigueur le 1er novembre 2018, mais sont actuellement suspendues, en attendant les résultats des procédures devant le TAS. La coureuse sud-africaine et sa fédération ont annoncé qu’elles feraient appel de cette décision du TAS dans les prochains jours.