La fête de la liberté du FPI pro-Affi est prévue pour les 3 et 4 mai prochains à Adzopé. Pascal Affi N’Guessan a pour ce faire rencontré le corps préfectoral de la région de la Mé pour échanger sur la question.
Affi N’Guessan veut apporter la réplique à Duekoué
Le défi est grand et il faudra le relever, vaille que vaille. En effet, dans la bataille fratricide qui a cours au sein du Front populaire ivoirien (FPI), la tendance proche de Laurent Gbagbo a organisé les 26 et 27 avril derniers, la fête de la liberté à Duekoué, dans l’Ouest ivoirien. Célébration qui, du reste, a connu un succès populaire, eu égard à la mobilisation. Aussi, Pascal Affi N’Guessan, le président de l’autre tendance, entend apporter une réplique à ses adversaires de parti. C’est ainsi qu’il a programmé « sa » fête de la liberté les vendredi 3 et samedi 4 mai 2019 à Adzopé.
Le Député de Bongouanou, par ailleurs Président du Conseil régional du Moronou a arpenté villages et hameaux de la région de la Mé, afin de sonner la mobilisation de ses partisans pour tenir la dragée haute à ses frondeurs. Ce mardi 30 avril, l’ancien candidat à la présidentielle 2015 a donc présenté ses civilités aux autorités administratives avant d’aller à la rencontre des populations d’Affery, d’Akoupé, d’Adzopé et de Yakassé-Mé.
Mais une situation susceptible de porter gravement des troubles à l’ordre public pourrait se produire dans la localité d’Adzopé. C’est que Mohamed Sam Jichi dit Sam L’Africain, président de la Nacip a programmé à la même période un grand meeting dans ladite ville. Eu égard à leurs divergences politiques actuelles, des risques d’affrontements entre leurs partisans existent bel et bien.
Aussi, en vertu de l’autorité de police administrative dont sont investies les autorités préfectorales, ces manifestations publiques pourraient donc être interdites pour éviter tout désagrément. Ou à défaut de l’interdiction pure et simple, des dispositions sécuritaires spéciales devraient être prises pour contenir d’éventuels débordements.
Cette rencontre entre Pascal Affi N’Guessan avec le corps préfectoral, à la veille de sa manifestation, aurait donc servi à prendre les assurances nécessaires pour éviter de fâcheux incidents. Même si pour l’instant, aucun arrêté préfectoral n’a été pris dans ce sens.