Les lampions se sont éteints sur la 12e édition du FEMUA, dans la nuit de samedi à dimanche. Lors du concert de Kaaris, il y a eu une grosse bousculade qui a dégénéré en violences.
FEMUA, un autre incident qui a failli gâcher la fête
Tous les Ivoiriens et autres mélomanes africains ont encore au travers de l’esprit la chute mortelle de Papa Wemba lors du FEMUA 9, dans le quartier populaire d’Anoumabo. Mais avec l’abnégation et la dextérité de Salif Traoré dit A’Salfo et de son groupe Magic System, le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) continue sa belle épopée. Pour la 12e édition qui s’est tenue du mardi 23 au dimanche 28 avril, plusieurs artistes nationaux et internationaux étaient au rendez-vous.
Mais dans la nuit de samedi à dimanche, lors du concert du Franco-Ivoiren Kaaris marquant l’apothéose de la cérémonie, un fâcheux incident a failli gâché le festival. En effet, une foule surexcitée a fait sauter la barrière de sécurité en face du podium, ce qui a engendré une grosse bousculade. Les policiers commis pour rétablir l’ordre n’y sont également pas allés de main-morte. Coups de matraque, gaz lacrymogène, courses-poursuites, tout y passait dans un tohu-bohu indescriptible. Quelques blessés legers ont été enregistrés au cours de cette bousculade.
Le calme est revenu près d’une heure plus tard, mais à en croire un festivalier, « les policiers sont à l’origine de ce débordement ».
Notons que la mort sur scène de Papa Wemba à la suite d’un malaise cardiaque lors du FEMUA 9 constitue un évènement tragique que les Gaous magiciens ne veulent plus revivre. Cet incident du week-end a donc failli réveiller les anciennes phobies.