Les billets de 500 euros disparaîtront prochainement du paysage économique en Europe. Depuis vendredi 26 avril 2019, l’ Allemagne et l’ Autriche, seuls pays à en imprimer, ont cessé d’ émettre cette coupure de billet. Les Banques centrales des pays appartenant à la Zone euro ont déjà interrompu l’ impression du billet violet.
Le billet de 500 euros manquera à l’ appel
Le 27 janvier 2019, les pays membres de la Zone euro ont interrompu toute impression du billet de 500 euros. Cette décision, prise en 2016, devrait être, à en croire la Banque centrale européenne (BCE), un excellent moyen de combattre efficacement le blanchiment d’ argent, la contrefaçon et le financement du terrorisme.
Ainsi, la production de la coupure violette a-t-elle été arrêtée dans les pays de la Zone euro, excepté en Allemagne et en Autriche. Les autorités allemandes et autrichiennes ont voulu opérer une « transition en douceur ». Mais à compter de ce vendredi 26 avril, ces deux pays n’ émettront plus ces grosses coupures. Toutefois, les billets de 500 euros encore en circulation pourront servir lors des transactions pour un délai non encore précisé.
L’ euro à son plus bas niveau
Entre temps, la monnaie européenne est de plus en plus menacée par le dollar américain. Jeudi 25 avril 2019, l’ euro a connu son plus bas niveau depuis mai 2017. Il s’ échangeait à 1,1132 dollars, contre 1,1155 dollars mercredi à 21 h GMT et a reculé de 0,21 % face à la monnaie américaine.
« Le dollar américain a fortement progressé mercredi et a poursuivi sur sa lancée (jeudi) après des données solides sur l’ économie américaine, des indicateurs plus faibles à l’ étranger et de nouveaux signes conciliants de la part de banques centrales à travers le monde », ont fait observer des analystes financiers.
Ces spécialistes n’ ont pu dire clairement si l’euro restera à ce niveau ou au contraire amorcera un « regain de vigueur ». Une chose est certaine, cette baisse de l’ euro inquiète. A contrario, le dollar américain se porte bien. Il est à son plus haut niveau depuis deux ans.
« Ceux qui avaient parié sur la baisse du dollar ont subi des pertes à plusieurs reprises, et notamment en février. Même ceux qui pensent que le pessimisme sur la croissance européenne est excessif ne vont pas prendre le risque d’acheter des euros contre des dollars tant qu’ ils ne verront pas l’ activité se reprendre en Europe », déclarait Steven Englander, responsable de la stratégie sur les devises du G 10 à la banque Standard Chartered.