Alcide Djédjé, president du parti Concorde, est convaincu que le pouvoir RHDP demeure la seule alternative pour une Côte d’Ivoire réconciliée et prospère. L’ex-bras doit de Laurent Gbagbo ne manque plus aucune occasion pour se dresser contre ceux qui estiment le contraire.
Alcidé Djédjé se dresse contre Soro et les detracteurs du RHDP
L’ambassadeur Alcide Djédjé, ancien chef de la diplomatie ivoirienne sous Laurent Gbagbo, arbore désormais une nouvelle casquette. Celle de fervent défenseur du pouvoir Ouattara, qu’il estime être la clef d’une Côte d’Ivoire qui renoue avec le développement. L’ex-ministre des affaires étrangères de l’ancien régime, qui a trouvé bon de retourner sa veste au lendemain de la crise postélectorale, a, lors d’une journée d’hommage au Chef de l’Etat Alassane Ouattara, apporté une réplique à Guillaume Soro ainsi qu’à tous les détracteurs du RHDP.
A l’en croire, ces derniers seraient plus motivés par des querrelles de personnes, plutôt que par l’avenir de la Côte d’Ivoire. « Il y a des gens qui vont venir vous dire que maintenant, nous ne sommes plus Rhdp. Demandez-leur pourquoi ils étaient Rhdp hier. Tout ce qui les motive, c’est des querelles de personne », a-t-il confié aux responsables de son parti à Anyama le week-end dernier.
Le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, selon le diplomate, presente le profil idéal pour présider à la destinée de la Côte d’Ivoire, du fait de son « background ». « Il ne s’agit pas de dire « je veux être président ». Tu veux être Président pour quoi? » a-t-il lancé, avant d’affirmer que seul Ouattara insipre confiance. « Ne vous laissez pas tromper par les uns et les autres. Ceux qui disent c’est leur tour, ce n’est pas une tontine. Qu’ils aillent apprendre, travailler, et puis quand ils vont inspirer confiance, nous allons aller les chercher », a martelé Alcide Djédjé.
Autrefois épines dorsales du groupement politique du RHDP, Guillaume Soro et le président Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), ont décidé de briser l’arc de l’alliance avec leurs ex-compagnons de lutte. Ces deux figures de proue de la sphère politique ivoirienne ont jugé bon de prendre leur destin en main pour la conquête du fauteuil présidentiel en 2020. Alors que le PDCI-RDA estime avoir été « cocufié » dans le « deal » pour l’alternance politique conformément à l’appel de Daoukro, l’ex-chef de la rébellion du MPCI soutien ne plus avoir la même vision de la Côte d’Ivoire, que le président Ouattara.