À peine sortie de la prison de Scheveningen, que Charles Blé Goudé fait face à une autre fronde tendant à écorner son image. L’ancien leader des jeunes patriotes est aussitôt monté au créneau pour mettre en garde les auteurs d’une telle infamie.
Blé Goudé veut poursuivre un journal ivoirien pour diffamation
Libéré sous conditions, le 1er février dernier, avec son mentor Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé entend se tailler une carrure d’homme politique qui constituera le ciment de la réconciliation entre Ivoiriens. L’ancien ministre de la Jeunese avait d’ailleurs donné le ton lors de son message à ses compatriotes, le 27 mars dernier, depuis son hôtel à La Haye. Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) n’entend pour autant pas laisser traîner son nom dans la boue, sans réagir.
Le journal « Le Sursaut » a en effet barré à sa Une, dans sa publication du jeudi 18 avril : « Politique sociale, Blé Goudé corrige le système Ouattara, neuf Ivoiriens sur dix ne trouvent pas du travail, où va donc l’argent ? »
Aussi, sur sa page Facebook, l’ancien leader de la FESCI s’est voulu incisif face cet article de presse qui lui prêtait, visiblement à tort, des propos sur la situation du chômage en Côte d’Ivoire. Dans son post de ce vendredi 19 avril 2019 sur les réseaux sociaux, Blé Goudé a dénoncé :
« Chers compatriotes, plongé dans cette nuit pascale, j’ai été surpris d’apprendre dans un article publié par un organe de presse ivoirien « Le Sursaut« , et relayé sur les réseaux sociaux, des propos de moi relatifs à la situation du chômage dans mon pays. J’apporte un démenti formel à cette allégation. Le but de ce billet est de ternir mon image, me livrer en pâture. »
Déterminé à laver l’affront qui lui est fait, CBG a décidé de saisir la justice pour que cessent à son égard de telles pratiques. « Dans les prochains jours, j’engagerai des poursuites avec mon conseil contre les auteurs de cette manipulation », a-t-il déclaré, avant d’ajouter :
« Je réaffirme mon engagement pour la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire, car le pardon est une solution inévitable à la reconstruction d’une Côte d’Ivoire nouvelle et de paix. Nous devons construire notre pays dans le respect de nos différences sociales, celles qui enrichissent le débat politique. »