La tendance Pascal Affi N’Guessan demeure le Front populaire ivoirien (FPI) reconnu par l’ensemble de la communauté nationale et internationale, malgré les quelques tentatives désespérées du camp Laurent Gbagbo de lui reprendre le parti.
FPI : Affi N’Guessan terrasse le camp Gbagbo à Paris et à Abidjan
Les victoires s’enchaînent pour le camp Pascal Affi N’Guessan dans le bras de fer qui l’oppose à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo pour le contrôle du Front populaire ivoirien (FPI). Une décision rendue publique par le tribunal de grande instance de Paris a en effet débouté le Sieur Joseph Bouablé, qui devant cette juridiction réclamait au nom du camp Laurent Gbagbo, la paternité du logo du FPI.
Malheureusement, le procès sur la paternité du logo intenté à Paris contre la direction du FPI conduite par le député de Bongouanou ne connaîtra non plus un meilleur sort que les nombreuses décisions de Justice déjà rendues par le Tribunal d’Abidjan. M. Joseph Bouablé sera même condamné à verser une amende de 3000 euros à Affi et à M. Georges Aka, son représentant à Paris. « Dites à Joseph Mamadou BOUABLE que je lui enverrai bientôt un huissier pour réclamer les 3000€ qu’il est condamné à payer dans l’affaire du Logo du FPI à Paris. Cette victoire me donne désormais le droit de porter plainte contre quiconque fera usage illicite des symboles du FPI à Paris », a prévenu M. Georges Aka, représentant du FPI à Paris.
Sur les bords de la lagune Ébrié, le Comité de Contrôle (CC) de cette formation politique dirigée par M. Wognin Koua Honoré est monté au créneau mardi 16 avril dernier pour réitérer à l’ancien premier ministre sa confiance et son engagement à le soutenir pour la bonne marche du parti. Cette instance spécialisée du Parti à la rose, se prononçait via un communiqué dont copie nous a été transmise, sur le rendez-vous manqué, Laurent Gbagbo – Affi N’Guessan à Bruxelles. À en croire le CC, aucune disposition da statuaire ni réglementaire « n’autorise l’élu du Congrès à user de quelques manœuvres que ce soit pour déclarer unilatéralement un autre militant, fut-il un membre fondateur, président du parti ». D’où son message de félicitation adressé à M. Affi N’Guessan, réélu à la tête du parti, à l’issue du congrès du 28 juillet 2018, pour n’avoir pas cédé au « chantage » de la «dissidence».
Un peu plus tôt dans la matinée du 16 avril 2019, c’est une délégation du secrétariat général des Nations Unis conduite par M. Ibn Chambas qui s’est entretenue sur des questions liées à la tenue d’élection crédible et apaisée en Côte d’Ivoire en 2020, avec le rival de Laurent Gbagbo. Deux franges s’affrontent depuis 2014 pour le contrôle du Front populaire ivoirien, parti leader des formations politiques de gauche en Côte d’Ivoire.