Exilé au Ghana puis en France depuis la crise postélectorale, Arsène Touho est très actif aussi bien sur les réseaux sociaux que sur les chaînes internationales, prenant fait et cause pour les deux Ivoiriens poursuivis devant la Cour pénale internationale (CPI). Membre de l’Union des nouvelles générations (UNG) de Stéphane Kipré, quand bien même il serait en froid avec son parti ces derniers temps, cet ancien dirigeant de la Section-Droit de la FESCI a publié des oeuvres sur la crise qui a secoué la Côte d’Ivoire. La dernière en date est « Confessions d’exil », un chef-d’oeuvre préfacé par Charles Blé Goudé, dont l’auteur livre quelques grandes lignes sur sa page Facebook. Ce livre marque, selon l’auteur, la fin de son exil et son retour imminent à Abidjan.
Arsène Touho parle de son dernier livre
Chers amis, j’avais dit qu’il était temps que je vous annonce quelque chose. Eh bien je vous annonce la sortie très prochaine de mon 3e livre : « Confessions d’exil ». C’est un entretien d’environ 200 questions « flèches » que j’ai accordé à la rédaction de l’Intelligent d’Abidjan.
Ce livre marque la fin de mon exil entamé depuis le mercredi 20 avril 2011. Sa sortie précédera mon retour imminent au pays, sur la terre de mes ancêtres. C’est pourquoi j’ai décidé qu’il soit publié, cette fois-ci, à Abidjan, et non à Paris, pour que son prix soit à votre portée. Il coûtera 5000f cfa.
Chers amis, mes chers compatriotes, au moment où ce livre va paraitre, je suis obligé de noter que le temps a permis de clarifier un gros malentendu sur lequel était fondé le rassemblement des vaincus du 11 avril 2011 auquel j’appartiens : il y a donc ceux qui se définissent comme étant attachés à la personne de Laurent Gbagbo et il y a ceux qui s’identifient comme attachés aux idées, au combat politique de l’Homme. C’est dans ce deuxième groupe que vous me trouverez.
A ma famille politique de l’Union des Nouvelles Générations, sachez que je n’ai que vous comme famille en politique. Vous avez dû lire ou entendre à des endroits que je serais un « anti Gbagbo notoire ». C’est faux. Fils de famille modeste, qui jadis, ne pouvait parler qu’aux endroits où les riches ne sont pas, je ne peux pas détester celui qui m’a donné dans ce pays la liberté d’expression, la liberté de pensée, le droit au refus : Laurent Gbagbo. On me qualifie ainsi parce que je refuse de m’accommoder à la personnification, à la privatisation de la lutte qui est cours en ce moment. On me qualifie ainsi parce que je refuse que le nom de Laurent Gbagbo soit utilisé comme la guillotine politique des temps modernes pour s’abattre sur sa propre progéniture politique.
Pour moi, quelle que soit la notoriété d’un leader, quelle que soit l’affection que le peuple peut lui porter, rien ne justifie que son indisponibilité bloque la poursuite de son combat dont le seul et unique objet connu est la Côte d’Ivoire, rien d’autre que la Côte d’Ivoire. « Le PDCI n’est pas la Côte d’Ivoire, et la Côte d’Ivoire n’est pas le PDCI », Laurent Gbagbo, in « Côte d’Ivoire, histoire d’un retour », p.17.
Hier, à l’occasion de la visite de mon parti au Ministre Charles Blé Goudé, j’ai constaté encore une fois, à quel point vous appelez de tous vos vœux l’union de l’opposition, dans la tolérance et l’amour, les uns envers les autres. Tel est mon vœux, mon unique vœux moi aussi.
Chers amis, chers followers, chers détracteurs, mes chers compatriotes, je pense que vous êtes obligés d’acheter ce livre pour trois raisons :
1. Parce qu’elle n’est pas rationnelle, toute démarche qui consiste à approuver, désapprouver ou fustiger un livre sans l’avoir lu. On ne fait pas ça ;
2. Parce que pour l’avenir de notre pays, vous devez encourager les ivoiriens qui, comme moi, ont décidé de faire la politique en s’armant de mots et non de pistolets ;
3. Parce que j’ai décidé de verser l’intégralité de mes revenus sur les ventes de ce livre aux femmes prisonnières de Côte d’Ivoire et aux orphelins.
J’appelle à une mobilisation générale pour que le premier tirage de 2000 exemplaires soit épuisé avant mon arrivée à Abidjan afin que je puisse rentrer en possession de mon dû et tenir la promesse que je viens de faire.
Pour les précommandes appelez :
Emmanuelle Aholou : 47 66 24 66 / Divine Grace K. : 08 66 56 01 / Latt You Adéline Aline: 08 37 85 64
Merci à Charles Blé Goudé, Président du COJEP, à Mme Georgette Zamblé-Balié d’avoir accepté d’associer leurs images à ce projet. Leur préface/postface a une histoire : je vous la raconterai lors de la première dédicace à Abidjan.
A très bientôt !!!