La rumeur d’un retour de Charles Blé Goudé à Abidjan dans les prochains jours est devenue virale sur les réseaux sociaux. Mais son avocat Me Claver N’Dri a, via un communiqué, apporté un démenti formel à cette allégation.
Charles Blé Goudé en quête de pays d’accueil
Le poisson d’avril est gros et il a commencé à irriter des proches de Charles Blé Goudé, qui ont décidé de mettre fin à cette fâcheuse blague. Acquitté et mis en liberté sous conditions par la CPI, l’ancien leader de la Galaxie patriotique réside toujours dans un hôtel à La Haye, attendant que le greffe de la Cour lui trouve un pays d’accueil.
C’est dans cette espérance qu’une folle rumeur fait état de ce que le gouvernement ivoirien aurait affrété un avion pour le retour de l’ancien ministre et codétenu de Laurent Gbagbo sur les rives de la lagune Ebrié.
Outré par cette intox, Me Claver N’Dri est aussitôt monté au créneau pour donner la réalité des faits et éclairer la lanterne de l’opinion. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, ce membre de l’équipe de défense du président du Cojep a déclaré :
« Depuis quelques jours, une rumeur sciemment entretenue fait état de ce que l’Etat de Côte d’Ivoire aurait affrété un avion pour le retour de monsieur Charles Blé Goudé dans son pays. L’équipe de défense de monsieur Charles Blé Goudé voudrait par le présent communiqué, informer l’opinion nationale et internationale que cette information n’est pas fondée. Ni l’équipe de défense, ni monsieur Charles Blé Goudé lui-même n’ont jamais été saisis pour des discussions ayant pour objet un tel projet. »
Poursuivant, il interpelle les auteurs d’une infamie tendant à tourner en dérision les souffrances de son client : « Nous profitons pour appeler les uns et les autres à faire un usage responsable du droit à la liberté d’opinion et d’expression dans une vision de construction de l’esprit républicain. »
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, faut-il le rappeler, ont été acquittés par la Chambre préliminaire I de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Les deux Ivoiriens sont cependant en attente d’un appel du procureur sur le fond de cette décision.