Instituée en novembre 2018 par le gouvernement, la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh) a de nouveaux dirigeants.
Elue haut la main
Précédemment présidente de la Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (Cndhci), Namizata Sangaré a été élue à l’unanimité des 12 membres du Conseil national des droits de l’Homme (Cndh) pour diriger le bureau exécutif de l’institution, les 6 prochaines années. Seule candidate à la présidence du bureau exécutif, elle a obtenu le suffrage de l’ensemble des membres du Conseil, à la faveur d’une Assemblée générale élective qui a eu lieu le jeudi 4 avril 2019, au siège de l’institution, à Cocody. A l’issue du vote qui a également vu l’élection de Dr Marie Paule Kodjo et Bamba Sindou, à la vice-présidence et au sécrétariat exécutif du Bureau exécutif de l’institution, Mme Sangaré a levé un coin de voile sur les chantiers qu’elle entend, avec son équipe, entreprendre prochainement. Lesquels porteront essentiellement sur l’extension de la representativité de l’institution de promotion des droits de l’Homme sur tout le territoire national mais également la prévention, la promotion et la protection des droits de l’Homme. « Le Bureau étant mis en place, la priorité c’est l’équipe. Il faut rapidement mettre en place l’équipe, à savoir le personnel d’appui, les techniciens à la thématique, les chefs de département, les chargés d’étude,… parce que comme vous le savez, le contexte des droits de l’Homme évolue sans cesse avec les défis qui sont sécuritaires, diplomatiques,… Donc nous allons nous atteler, très rapidement, à mettre en place les équipes, à rouvrir nos démembrements à l’intérieur du pays, à continuer la mise en place de notre plan stratégique, à continuer à dérouler le mandat pour l’institution », a-t-elle fait savoir.
Droits de l’homme et élection
Pour ce qui concerne le bon déroulement des prochaines élections, Namizata Sangaré a également annoncé des actions de son institution pour veiller au respect des droits de l’Homme en cette période mais aussi et surtout contribuer à l’instauration d’un climat paisible durant cette période. Elle a, à ce sujet annoncé des rencontres avec les différents acteurs impliqués dans le processus électoral, en vue de les sensibiliser et de les accompagner pour un processus électoral respectueux des droits de l’Homme dans son ensemble. Un mécanisme de monitoring sur les bonnes attitudes devrait d’ailleurs être conçu et communiqué aux acteurs politiques et aux populations, selon la présidente du Bureau exécutif du Conseil national des droits de l’Homme.