Les autorités ivoiriennes entendent faire de la lutte contre l’ orpaillage clandestin leur cheval de bataille. C’est dans cette dynamique que la gendarmerie a appréhendé en cours de semaine dernière des ressortissants chinois qui s’adonnaient à cette activité illicite.
Orpaillage clandestin, 20 Chinois écroués
La Côte d’Ivoire dispose de vastes espaces aurifères qui ne sont pourtant pas exploités dans les règles de l’art. Aussi, le gouvernement a-t-il instruit ses forces de traquer toutes les personnes qui piétinent le code minier en s’adonnant à l’ orpaillage clandestin.
La gendarmerie, commise à cette tâche, vient de réaliser un super coup de filet dans plusieurs localités ivoiriennes. Dans les villages de Pakodji, Pkatizia 1 et 2 et Alley sur l’axe Bouaflé-Yamoussoukro, ainsi qu’à Adzopé et Abengourou, une vingtaine de Chinois ont été appréhendés. Ces ressortissants de l’Empire du Milieu disposaient en effet de pelleteuses, de fusils et de plusieurs matériels modernes pour extraire en toute illégalité l’or et les minerais dont regorge le sous-sol ivoirien.
Les membres de ce réseau d’orpailleurs ont donc été appréhendés et mis à la disposition des juridictions ivoiriennes afin de répondre de leurs actes.
Plusieurs autres ressortissants de la sous-région ouest-africaine se livrent également à l’orpaillage clandestin sur divers sites à travers la Côte d’Ivoire. Les autorités sécuritaires ont donc lancé la traque à ces pilleurs des ressources naturelles ivoiriennes.
Mais l’on s’interroge comment ces Chinois exploitaient jusque-là le métal jaune avec du matériel moderne et adéquat en toute quiétude ? Y’a-t-il des complicités au sommet de l’Etat ?
Des mesures strictes et vigoureuses s’imposent donc afin de mettre fin à ce pillage.