En colère contre Laurent Gbagbo pour le rendez-vous manqué de la semaine dernière, Pascal Affi N’Guessan s’en est violemment pris à son mentor. Koua Justin, qui comprend cette sortie « irrévérencieuse » du président légal du FPI, a prié le fondateur du parti à lui pardonner ses « errances ».
Le Message de Koua Justin pour Laurent Gbagbo et Affi n’Guessan
Grand Maître, pardonne-lui…
Car il ne sait pas ce qu’il fait. Il ne sait pas le mal qu’il se fait à lui-même. Il croit conspirer contre toi, qu’il se fait couvrir de boue ! Et pourtant…
Ce dur combat que nous avions engagé depuis 2011, je savais que nous parviendrons à libérer notre Leader Unique, SEM GBAGBO Laurent, de la prison des impérialistes. J’en étais tellement convaincu que j’ai employé toute la vigueur de mon caractère et j’ai apporté dans le FPI tout le zèle et toute l’activité du militant embrassé de l’amour de son Leader.
Mais ce qui me semblait difficile et que mes amis et moi (les 11 de 2011) devrions absolument nous donner les moyens pour l’entreprendre, c’était de sauver ce type dont la personnalité est considérablement en faillite.
En lui, point de morale, point d’éthique, point de vertu, nous ne voyions qu’un corps asséché, une âme pervertie, une personnalité rouillée, donc un être sans vie.
« Le président Gbagbo n’est pas le président du FPI… Ni aujourd’hui ni demain je ne reconnaîtrai pas ça. Où a-t-il été élu ? À La Haye ? », dit-il.
Non cher type, le congrès de MAMA, avec plus de 6 000 délégués, a bel et bien porté à la tête du FPI, Son Excellence Monsieur GBAGBO Laurent. Depuis cette date du jeudi 30 avril 2015, il est le président du FPI. C’était à Mama et non à La Haye.
Pour ça, les ministres Hubert OULAYE, DANO Djédjé, LIDA Kouassi Moïse, ASSOA Adou ont été torturés et emprisonnés. Par ton fait.
Pour ça l’Administrateur des Services Financiers KOUA Justin et son ami et frère Attaché Administratif DAHI Nestor ont fait le camp pénal de Bouaké, la prison de Dimbokro, la prison de Katiola avant de venir finir leur condamnation á la MACA. Par ton fait.
Pour ça, que de tortures ! Que de blessures physiques et morales ! Nous portons encore des séquelles. Silencieusement, nous souffrons de ces séquelles.
Mais nous en sommes fiers, parce que désormais, le FPI est dirigé par un homme de combat, de forte conviction et qui témoigne d’une force d’âme.
J’entends par force d’âme, l’homme qui n’a ni haine, ni colère, ni envie, ni indignation à l’égard de personne, qui ne méprise personne et n’a aucun orgueil.
S’il te plaît, cher type, un tel homme de valeurs, don de Dieu, tu peux ne pas l’aimer, c’est ton droit, mais tu dois le respecter. Absolument.
De peur qu’il ne t’arrive malheur sur ton chemin.
Depuis 2011, je vous répétais sans cesse que celui qui rusera avec le combat de GBAGBO trouvera malheur sur son chemin. Certains ont cru à de vaines incantations.
Pour avoir donc rusé avec ce grand homme, le malheur loge en toi. Désormais. Pour l’avoir vilipendé, tu deviens un vulgaire type, un quelconque politicien.
Et crois-moi, tu n’harpenteras que des montagnes d’échecs sur ton chemin. Sauf si, tu te ressaisis à temps. Et humblement, tu fléchis genoux pour confesser sa Grandeur. Car GBAGBO est grand.
DIEU aime GBAGBO !!!!