A dix-neuf mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire, le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), proche de Pascal Affi N’Guessan, a organisé jeudi à Daloa (ouest), sa rentrée politique pour l’année 2019, pour « remobiliser ses militants » du Haut Sassandra et de la Marahoué, en vue de reconquérir le pouvoir d’Etat en 2020.
Le FPI en route pour le pouvoir d’Etat en 2020
« Cette rencontre était avant tout une séance de travail en interne, mais qui a pour objectif, de remobiliser les militants », a affirmé Séhi Yué Bi, vice-président du parti, chargé du district du Haut Sassandra et de la Marahoué, après une rencontre de plus de 7 heures.
A l’approche du scrutin présidentiel de 2020, le Front populaire ivoirien va se « déployer sur le terrain », a assuré M. Yué Bi.
« Nous voulons aller à ces élections et les gagner, donc il faut se préparer dès maintenant », poursuit-il, précisant que les différents responsables « sont repartis avec une feuille de route » et qu’ils vont « travailler et exécuter les instructions de (leur) président, le Premier ministre Affi N’Guessan ».
Répondant à la question d’un journaliste, Séhi Yué Bi, a précisé qu’ »il n’y a pas deux têtes », avant de reconnaitre qu’ » il y a une crise en interne (et) est évidente », au sein du FPI, parti créé par l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo, actuellement en Bruxelles après avoir été acquitté par la CPI, où il était jugé pour crimes contre l’humanité, à la suite de la crise postélectorale qui avait sécoué le pays entre 2010 et 2011.
Selon M. Yué Bi, « le président Affi , n’a jamais nié que Gbagbo est le fondateur du FPI », ajoutant que si M. Gbagbo » veut être le candidat » du parti, M. Affi N’Guessan va « s’incliner ».