Deux enseignants burkinabè ont été enlevés, puis assassinés, le 11 mars dernier, dans la province martyre du Soum, au nord du Faso. Roch Kaboré a condamné avec la grande fermeté cet acte, promettant d’intensifier la lutte contre le terrorisme.
Roch Kaboré révolté par la mort de deux enseignants
Les jihadistes ont mis à exécution leurs menaces d’interrompre l’enseignement classique au nord du Burkina Faso. Aussi, ont-ils enlevé deux enseignants qu’ils ont froidement abattus au nez et à la barbe des Forces armées burkinabè. Affecté par cet acte barbare, le Président Roch Kaboré a condamné avec la dernière énergie, les auteurs d’une telle ignominie.
« La mort des deux enseignants fauchés par les obscurantistes qui les avaient enlevés le 11 mars dernier dans le Soum est à condamner avec énergie, et les forces des ténèbres sont à combattre sans relâche. Ensemble, nous devons nous unir et être solidaires dans cette guerre qui nous est imposée », a déclaré le chef de l’Etat, Président en exercice du G5 Sahel, avant d’ajouter : « Je condamne avec la plus grande fermeté l’assassinat lâche et barbare des deux enseignants. »
Deux enseignants burkinabè enlevés le lundi 11 mars dernier, ont été retrouvés morts lundi soit une semaine après, a annoncé mardi soir, le ministère burkinabè en charge de l’Education.
Dans un communiqué, le ministère de l’Education précise que les victimes sont Ouédraogo Judicaël et Sana Al-Hassane Cheikna en service à Djibo, dans le Sahel burkinabè en proie à des attaques terroristes.
Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à une recrudescence des attaques terroristes, qui ont fait plus de 300 morts et des milliers de déplacés. La capitale Ouagadougou a été frappée à trois reprises par des attaques du genres en moins de deux ans.
Depuis le début des attaques terroristes dans le nord, près d’un millier d’écoles ont fermé et plus de 150 000 élèves ont fui la zone.