Guillaume Soro s’est vu établir deux nouveaux passeports après sa démission de la Présidence de l’Assemblée nationale. Le hic, c’est que l’ancien chef du Parlement ivoirien, serait interdit de voyage dans certains pays occidentaux.
Guillaume Soro, vers une interdiction de sortir du territoire ?
8 février 2019, Guillaume Soro a rendu le tablier à la tête de l’Assemblée nationale ivoirienne. Le Député de Ferkessédougou, qui a créé dans la foulée le Comité politique (CP), s’est lancé dans une série de rencontres avec des personnalités politiques et des populations ivoiriennes. Ses critiques acerbes contre le régime Ouattara lui ont valu de se faire de plus en plus d’adversaires dans le camp présidentiel.
Dans l’indénié, ce week-end, Soro Guillaume avait dénoncé son assassinat programmé, allant jusqu’à affirmer que « le grand Ok a été donné pour ».
Nous apprenons toutefois qu’« en tant qu’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a obtenu, début mars, son nouveau passeport diplomatique, signé par le ministère des Affaires étrangères ». Il continue d’exercer son mandat de Vice-président de l’APF, Assemblée parlementaire de la Francophonie. Un second passeport, celui-là ordinaire, lui a également été délivré en tant que simple Député de la nation.
Cependant, les destinations vers lesquelles l’ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne pourrait atterrir s’amenuisent au fil des jours. Eu égard à ses dissensions avec le Président Alassane Ouattara, l’ancien leader des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) serait frappé d’une interdiction de voyager en France et dans l’espace Schengen. Les Etats-Unis, où il s’était inscrit dans la prestigieuse université de Harvard pour un Ph D en Finance, lui aurait également refusé l’accès au territoire américain. D’autres Etats africains auraient également fermé leurs frontières à Soro.
S’aventure-t-on vers une interdiction de sortie du territoire de Guillaume Soro ?