L’école ivoirienne est plombée depuis plus d’un mois par une grève des enseignants. Les élèves et étudiants qui ont manifesté, ce mardi, pour la reprise des cours ont été pourchassés et arrêtés par des forces de l’ordre déployées contre les manifestants.
Elèves et étudiants arrêtés pour cause de grève
Assi Fulgence Assi, Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a lancé, pour ce mardi 19 mars, des manifestations éclatées des élèves et étudiants sur toute l’étendue du territoire ivoirien pour réclamer la reprise des cours dans les établissements de Côte d’Ivoire. Au constat, ce mot d’ordre a été largement suivi par ses syndiqués.
Les étudiants de la cité universitaire de Mermoz, les élèves du Lycée classique de Cocody et du Collège moderne de Cocody, ainsi que plusieurs autres établissements d’Abidjan et de l’intérieur du pays, étaient dans la rue, ce mardi, pour réclamer la reprise des cours. Les élèves de la localité de Facobly avaient donné le ton, ce lundi, en bloquant l’entrée de la ville à toute circulation routière.
Cependant, un impressionnant dispositif de forces de l’ordre a été déployé pour empêcher ces manifestations. Ces policiers qui étaient sur les lieux n’y sont donc pas allés de main-morte. Gaz lacrymogène, bastonnades, courses-poursuites… Ils sont allés jusqu’à pénétrer dans l’enceinte de certains établissements pour mettre le grappin sur des élèves qui ne participaient pas forcement aux manifestations.
Plusieurs élèves et étudiants ont donc été arrêtés et détenus dans des commissariats ou à la préfecture de police. La FESCI n’entend pourtant pas baisser les bras dans sa quête d’une reprise totale des cours.