Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) Henri Konan Bédié, a demandé mercredi aux chefs traditionnels de Yamoussoukro (centre) de n’accorder « aucun crédit (a) ceux qui (disent) que seul le parti unifié est capable de garantir la paix » dans le pays avant d’aller plus loin en les invitant à les « huer », lors d’une rencontre avec les têtes couronnées dans la capitale politique.
Bédié retire le nom Baoulé donné à son ancien allié Alassane Ouattara
« N’accordez aucun crédit (a) ceux qui (disent) que seul le parti unifié est capable de garantir la paix », a dit le patron du PDCI, invitant les chefs à les « huer ».
Des émissaires du chef de l’Etat, conduits par le ministre des Infrastructures économiques, Amédée Kouakou, baoulé également, avaient des jours avant cette rencontre, sillonné la région pour faire la promotion du parti unifié RHDP dont le PDCI, membre de la version groupement politique, s’est retiré.
« ls ont tenté de liquider le PDCI parce qu’ils ne veulent pas respecter leur engagement, c’est-à-dire soutenir le candidat du PDCI à l’élection présidentielle de 2020’’, a-t-il rappelé.
De nombreux chef traditionnels et têtes couronnées de la région, en plein cœur du pays baoulé (ethnie de M. Konan Bédié), ont effectué le déplacement pour cette rencontre avec le président du PDCI.
« Il n’y a plus d’Allah N’san », a-t-il dit, en allusion au nom de baptême baoulé attribué à M. Ouattara, par des chefs traditionnels baoulé, avant le second tour de la présidentielle de 2010, a une
« Il n’y a plus d’Allah N’san », a-t-il dit, en allusion au nom de baptême baoulé attribué à M. Ouattara, par des chefs traditionnels baoulé, avant le second tour de la présidentielle de 2010, a une cérémonie similaire pendant laquelle le patron du PDCI avait appelé ses partisans à voter l’actuel chef de l’Etat contre l’ancien président Laurent Gbagbo.
M. Konan Bédié, 85 ans, à qui ses adversaires prêtent des ambitions présidentielles, a également souhaité rencontrer les chefs « dans les prochains mois pour recueillir (leurs) avis et suggestions sur un nouveau pacte qui réconcilie les Ivoiriens ».