Guillaume Soro a véritablement les nerfs à fleur de peau depuis sa démission forcée de la Présidence de l’Assemblée nationale. A l’annonce d’une médiation des Imams pour le réconcilier avec le Président Alassane Ouattara, l’ancien chef du Parlement leur a fait une cinglante mise en garde.
Guillaume Soro rumine sa colère
Guillaume Soro a été contraint à la démission de la Présidence de l’Assemblée nationale pour avoir refusé d’adhérer au RHDP unifié. Mais après cette sortie du camp présidentielle, l’ancien chef du Parlement a créé le Comité politique, une plateforme à travers laquelle il entend prendre une part active au débat politique.
L’ancien Premier ministre s’est par ailleurs lancé dans une série de visites à plusieurs personnalités ivoiriennes, dont Henri Konan Bédié, Francis Wodié et d’autres leaders de l’opposition. Il n’a également cessé de recevoir des visites à son domicile de Marcory Résidentielle.
Aussi, à chaque prise de parole, Soro ne cesse de tirer à boulets rouges sur le président Alassane Ouattara et son entourage. Recevant les femmes du Réseau des amis de la Côte d’Ivoire (RACI), l’ancien patron des Forces Nouvelles (FN, ex-rébellion) a déclaré: « Si je n’étais pas rebelle, Alassane Ouattara ne serait pas président. »
Toutes ses sorties ont fait dire à Dr Youssouf Soumahoro, président du mouvement « Horizon RHDP notre héritage », que « Guillaume Soro parle trop ».
Face à toutes ces tensions qui prévalent entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro, des Imams ont entrepris d’intervenir pour réconcilier les deux personnalités ivoiriennes. Informé de cette démarche de ces guides religieux, le Député de Ferkessédougou a piqué une colère noire.
« Quand moi, on me demandait de démissionner, il y a quel Imam qui est venu me voir ici ou aller voir le président pour dire « non, vraiment Guillaume, c’est un fils du Nord aussi, il ne faut pas le faire démissionner » ? C’est quand tout est mélangé qu’ils se lèvent pour dire que les imams veulent me parler », a martelé l’ancien chef du Parlement, avant d’annoncer très amer : « Je les attends ici…»
Selon vous, une réconciliation entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro est-elle possible ?