Le président de la plateforme d’opposition ivoirienne, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), Armand Ouégnin, a exigé samedi à Bingerville (banlieue abidjanaise), « la libération des prisonniers militaires », à une cérémonie.
Armnd Ouégnin entend poursuivre son combat jusqu’à la libérations des militaires
« EDS est en train d’atteindre petit à petit tous ses objectifs avec la libération de certains prisonniers et le retour de quelques exilés mais nous exigeons haut et fort la libération des prisonniers politiques militaires qui n’ont fait qu’accomplir leur devoir Républicain », a dit M. Ouégnin, lors de la cérémonie d’investiture de la fédération section Bingerville, en présence de Odette Sauyet, secrétaire générale par intérim de FPI, proche de Laurent Gbagbo.
« Oui libérez les pour qu’ils viennent se reposer pour accueillir avec nous le président Laurent Gbagbo qui sera très bientôt parmi nous », a-t-il insisté.
Concernant la commission électorale indépendante (CEI), le premier responsable d’EDS a demandé à ses hôtes de rester mobilisés pour le combat de la réforme en profondeur de cette institution.
« Le combat, nous le poursuivrons avec dignité et honneur. C’est pourquoi je vous demande de rester mobilisés pour le combat de la réforme en profondeur de la CEI que nous allons arracher », a lancé Armand Ouégnin.
« Nous exigeons une concertation souveraine et inclusive qui réunirait toutes les forces vives de la nation pour trouver un consensus sur la question électorale », a déclaré le président de la plateforme d’opposition.
Pour Armand Ouégnin, la Côte d’Ivoire n’a plus besoin de connaitre une quelconque « crise postélectorale », mais mérite des « élections justes, transparentes et crédibles ».
« C’est très grave en tout cas quand on sait que ces élections ont entraîné une dizaine de perte en vies humaines sur l’ensemble du territoire national en plus d’importants dégâts matériels! En 2020 avec une CEI qui sera profondément réformée, le vaillant peuple ivoirien réconcilié ira dans la paix et la joie reconquérir le pouvoir d’Etat pour le rendre au Président Laurent Gbagboé », a-t-il conclu.