La police nigériane a annoncé dimanche qu’un total de 128 personnes avait été arrêté pour des délits électoraux commis au cours des élections présidentielle et législatives de samedi.
La présidentielle nigériane émaillée de quelques irrégularités
Frank Mba, porte-parole de la police nationale, a déclaré dans un communiqué que les suspects avaient été arrêtés à travers plusieurs contrées du pays pour toutes sortes de délits électoraux. Ces irrégularités à l’élection présidentielle tenaient de l’usurpation d’identité, à la complicité de meurtre, à la vente de votes, au vol d’urnes électorales ou encore au vandalisme.
Il a par ailleurs indiqué que 38 armes en tous genres et une cache d’explosifs avaient également été découvertes pendant les élections. Les Nigérians ont cependant été nombreux à venir voter, et ont largement fait preuve de discipline, a-t-il ajouté.
Le porte-parole a également précisé que le chef de la police nationale avait ordonné des enquêtes discrètes sur toutes les infractions à la sécurité commises pendant l’élection, et avait promis que tous les coupables seraient condamnés conforment aux lois en vigueur.
M. Mba s’est cependant déclaré très préoccupé par le recours de certains politiciens ou de leurs partisans à des discours haineux ou provocateurs, susceptibles de dresser les Nigérians les uns contre les autres.
Rappelons à toutes fins utiles que le président sortant Muhammadu Buhari était candidat à sa propre succession. Le président Buhari et l’opposant Atiku Abubakar réclament tous deux la victoire à cette élection, et ce, avant la proclamation de résultats officiels.