Au Burkina, deux militaires ont été tués jeudi et six autres membres d’une équipe des Forces de défense et de sécurité (FDS) blessés dans l’explosion d’un corps piégé lors de sa manipulation, à la sortie Sud de la ville de Djibo, dans la province du Soum.
Des militaires trouvent la mort dans une explosion
L’équipe des FDS avait été « déployée (vers) 14H00 (GMT et locale) sur les lieux pour les formalités et constatations d’usage, après la découverte d’un corps sans vie habillé en tenue militaire, à environ quatre kilomètres à la sortie Sud de Djibo », explique une note de l’état-major général des armées.
« Le corps s’est qui avéré être un piège a explosé lors de sa manipulation », ajoute l’état-major général des armées, faisant état d’un bilan de « deux militaires décédés et de six membres de l’équipe blessés dont trois graves ».
Attribuées principalement aux groupes jihadistes Ansaroul Islam et Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), les attaques ont fait depuis 2015 plus de 300 morts, selon un comptage, voire plus de 500 selon d’autres sources.
Depuis le 31 décembre 2018, l’état d’urgence a été décrété dans 14 provinces dans les régions du Sahel, de l’Est, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-est, du Nord, afin d’ »assurer avec efficacité la lutte contre le terrorisme » auquel le Burkina fait face depuis trois ans.