Le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI), un groupement politique proche de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a dénoncé la condamnation avec sursis du député de Fresco (Sud ouest), Alain Lobognon, libéré en appel mercredi, dans une note dont une copie est parvenue jeudi à Afrique-sur7.
Alain Lobognon en liberté mais condamné avec sursis
« Cette condamnation (de Lobognon) par la Cour d’appel entérine un grave manquement à la Constitution et aux lois de notre pays », a dit Habib Sanogo, porte-parole adjoint du MVCI.
Condamné en première instance le 29 janvier à un an de prison ferme pour “divulgation de fausses nouvelles’’, l’ex-ministre ivoirien des Sports et député Alain Lobognon, proche de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, avait été libéré mercredi à l’issue d’un procès en appel en dépit d’une condamnation à six mois avec sursis.
Le MVCI a félicité son vice-président et porta parole en chef, Alain Lobognon d’avoir regagner sa famille biologique et politique.
Alain Lobognon avait été placé en détention le 15 janvier, après avoir été inculpé pour “divulgation de fausses nouvelles et incitation à la violence’’ à la suite d’un tweet qui annonçait l’arrestation du député issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Jacques Ehouo, nouveau maire élu de la commune du Plateau, poursuivi pour détournements de fonds, et dont l’installation à la tête de la mairie a été annulée par le gouvernement.
Guillaume Soro avait adressé un courrier au Procureur de la République, Richard Adou pour demander la suspension des poursuites contre les Députés Alain Lobognon et Jacques Ehouo. L’ex-chef du Parlement a donc pris deux arrêtés pour traduire cette volonté de soutien à ses collègues.