Les gendarmes en poste à la brigade gendarmerie de Kongoussi (centre nord du Burkina), cible d’une attaque terroriste mercredi nuit, « ne reculerons pas », a assuré le ministre de la Sécurité Ousséni Compaoré, après une visite vendredi.
La gendarmerie de Kongoussi se dit prête à rispoter à d’éventuelles attaques terroristes
« Nous avons vécu un acte de lâcheté », a déploré M. Compaoré.
Mercredi nuit, deux civils de passage, ont été tués dans une attaque terroriste visant la brigade gendarmerie de Kongoussi, selon un bilan de l’état-major général des armées.
« Les assaillants » tentaient « de libérer un des leurs qui avait participé à l’attaque de la brigade (de) Bourzanga (dans la province du Bam) le 06 novembre 2017 ».
« Ces lâches pensent que la lâcheté peut prévaloir à la détermination, ils se trompent. Les gendarmes vont rester là et continuer de faire leur travail. Nous ne reculerons pas d’un pouce », prévenu le ministre.
Le Burkina est confronté depuis trois ans à des attaques terroristes.
Mardi, cinq gendarmes ont été tués lors d’une attaque « terroriste » contre un détachement militaire à Oursi, dans la province de l’Oudalan (région du Sahel), au lendemain d’une autre attaque qui a fait 14 morts « au sein de la population » de Kain, dans le nord du Burkina.