Le groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) a dénoncé vendredi « une démission par contrainte » du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, mais pris acte de son départ de la présidence du parlement.
Les députés PDCI soutiennent que Soro a été contraint à la démission
Guillaume Soro a rendu sa démission le vendredi 8 février de son poste à la tête de l’Assemblée nationale ivoirienne, à l’issue d’une brève session extraordinaire qu’il avait convoquée.
Dans son discours d’une dizaine de minutes, le désormais ex-président de l’Assemblée nationale a expliqué à mots couverts, avoir démissionné en raison de son positionnement idéologique par rapport au RHDP, le nouveau parti présidentiel auquel il refuse d’adhérer.
Sommé de clarifier sa position vis-à-vis du RHDP, dont le premier congrès ordinaire s’est tenu le 26 janvier à Abidjan et sur lequel il avait déjà émis des réserves, Guillaume Soro n’avait pas pris part à ce rassemblement.
“Le président Soro Guillaume démissionne par contrainte et c’est déplorable’’, a estimé Olivier Akoto, député de Daoukro (centre), village du président du PDCI Henri Konan Bédié, de qui l’ancien chef du parlement s’est beaucoup rapproché ces derniers mois.
Selon lui, les députés du PDCI “entendent suivre l’évolution des choses pour engager le combat de la démocratie en Côte d’Ivoire’’