Les Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso ont « neutralisé » 146 assaillants après l’attaque terroriste qui a fait dans la nuit de dimanche à lundi 14 morts « au sein de la population » de Kain, dans la province du Yatenga (région du Nord), a annoncé l’état-major général de l’armée, dans un communiqué.
Près de 150 assaillants capturés par les Forces de défense du Burkina
« En réaction » à l’attaque « terroriste (qui) a fait 14 victimes civiles au sein de la population » à Kain, dans la nuit de dimanche à lundi, les FDS « ont immédiatement engagé » une « opération terrestre et aérienne » dans les départements de Kain (province du Yatenga, région du Nord), de Banh (province du Loroum, région du Nord) et de Bomboro (province de la Kossi, région de la Boucle du Mouhoun), ont indiqué les forces armées.
Un assaut mené à l’aide des renseignements fournis par l’armée française qui a survolé la région du Grand Sahel et détecté les mouvements de ces groupes terroristes.
La riposte, pendant laquelle « des blessés légers » ont été enregistrés du côté des FDS, a « permis de neutraliser 146 terroristes dans les trois départements », poursuit la note, assurant que « les opérations de sécurisation des dits départements se poursuivent ».
Plusieurs groupes terroristes lancent régulièrement des attaques au Burkina Faso, mais aussi au Mali voisin, au Tchad et au Niger.
Parmi ces groupes armés figurait Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), sans doute le plus connu et le plus influent de tous.
La plupart de ces groupes islamistes ont fait allégeance au groupe Etat islamique ou à Al-Qaïda.
Depuis le 31 décembre 2018, l’état d’urgence a été décrété dans 14 provinces réparties dans les régions du Sahel, de l’Est, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-est, du Nord, afin d’ »assurer avec sérénité et efficacité la lutte contre le terrorisme » auquel le Burkina fait face depuis trois ans.