Le ministère malien de la Sécurité a indiqué samedi avoir interpellé plus de 700 personnes à Bamako, dans une opération de sécurisation dénommé « opération coup de poing », menée de lundi à vendredi dans la capitale malienne.
Opération de sécurisation lancée à Bamako
Depuis le début de l’année, « l’occurrence de certains crimes et délits dans le district de Bamako et environs avait créé un sentiment d’insécurité généralisée au sein de la population. Face à cette situation, le ministère (malien) de la Sécurité a lancé de lundi à vendredi, l’+opération coup de poing+ qui a permis en cinq jours d’interpeller 744 personnes, dont 53 étaient recherchées par la justice malienne », ont fait savoir les autorités maliennes.
L’opération menée par « 1.025 Forces de défense et de sécurité (police, gendarmerie, garde nationale), a permis également la saisis de 500 Kg de drogues (Chanvre indien, Cocaïne, Tramadol, 55 pistolets automatiques, 26 fusils de chasse, 283 motos, 26 véhicules, une quantité importante d’armes blanches et de munitions », selon le ministère de la Sécurité.
« D’autres infractions ont été constatées, telles que l’usurpation d’identité et de fonction, détention illégale d’armes, vente et consommation de stupéfiants, vols et braquages à main armée et vagabondage », ont précisé les autorités Sécuritaires.
L’opération coup de poing des FDS maliennes s’inscrit « dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et la prolifération des armes légères » et « la lutte contre la recrudescence du banditisme dans le district de Bamako ».
En janvier, une dizaine de « crimes crapuleux » ont été enregistrés par les services de police de la capitale, dont l’assassinat d’un imam par un jeune homme de 26 ans qui n’appréciait pas ses prêches contre l’homosexualité.