La Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Cnec) ont décidé vendredi d’observer un grève nationale d’un an, à partir de lundi, suspendant ainsi toutes activités académiques, après que des enseignants de la coordination ont été sanctionnés par le conseil de discipline de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody.
Les enseignants de la Cnec en colère
La Coordination des enseignants annonce la suspension de « toutes les activités académiques dans toutes les structures universitaires sur toute l’étendue du territoire national pendant une année à compter du lundi 04 février 2019 jusqu’au lundi 04 février 2020 », a déclaré Johnson Kouassi, secrétaire général du plus grand syndicat des enseignants de Côte d’Ivoire.
Fin Octobre, Les enseignants, membres de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) avaient appelé vendredi, à la reprise des cours perturbés dans le mois de septembre pour exiger le règlement des heures complémentaires de 2016-2017, à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue au sein de l’université Félix Houphouët Boigny.
Fin septembre, le salaire des enseignants grévistes avait été suspendu, ce qui a particulièrement accentué la grève entamée par les enseignants de la plus grande université de Côte d’Ivoire.
En fin d’année académique 2017-2018, huit enseignants de la coordination ont été sanctionnés par la conseil de discipline de l’université.
En Conséquence, les membre de la Cnec ont exigé « la révocation du Président Abou Karamoko et du Secrétaire général, Diomandé Mamadou Hamed comme condition impérative à toutes reprises des activités académiques ».
Début octobre, la tension était montée d’un cran à l’Université Félix Houphouët-Boigny. Les enseignants grévistes du CNEC avaient exigé la démission du Professeur Abou Karamoko, président de ladite université.