La chambre administrative de la Cour suprême de Côte d’Ivoire a confirmé mercredi la victoire aux élections municipales partielles du candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) Sylvestre Emmou à Port-bouet (commune au sud d’Abidjan) et du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, mouvance présidentielle) Jean-Louis Moulot à Grand-bassam, au cours d’une brève audience publique.
Jean Louis Moulot et Sylvestre Emmou, déclarés maires
Dans la commune abidjanaise de Port-Bouët, le candidat du PDCI Sylvestre Emmou (62,65%) avait largement battu le ministre du Tourisme Siandou Fofana (33,61%), lors du scrutin repris une seconde fois le 16 décembre, dans un duel RHDP-PDCI, deux anciens alliés devenus adversaires.
Le ministre-candidat avait déposé un recours à la Cour suprême qui vient de le débouter en confirmant la victoire de son adversaire.
A Grand-Bassam (commune balnéaire située à 43 Km à l’est d’Abidjan), le maire sortant Georges Ezaley, candidat du PDCI contestait les résultats qui lui étaient une seconde fois défavorables.
Déjà déclaré perdant par la Commission électorale indépendante (CEI) au premier round du scrutin, M. Ezaley avait de nouveau déposé un recours en annulation. Cette fois-ci la cour suprême l’a débouté et confirmé la victoire de son adversaire, Jean-Louis Moulot, candidat du RHDP.
En réponse aux critiques dont est souvent l’objet la cour suprême, le président de la chambre administrative Pierre Claver Kobo a expliqué que les décisions n’étaient pas prises “sur la base d’éléments politiques mais plutôt des considérations juridiques’’.