Le contingent tchadien de la Minusma a été la cible d’une attaque terroriste qui a fait dix morts et plusieurs blessés. Antonio Guterres, SG de l’ONU, condamne cette attaque contre les soldats de la paix.
Antonio Guterres pleure les Casques bleus de la Minusma tués
Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué l’attaque perpétrée contre des Casques bleus de la Minusma à Aguelhok. Le groupe terroriste indique avoir lancé cette attaque pour protester contre l’arrivée du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à N’Djamena, la capitale tchadienne.
Antonio Guterres a fermement condamné cette attaque commise contre le contingent tchadien de la force de maintien de la paix de l’ONU au Mali qui a coûté la vie à dix soldats tchadiens.
Le secrétaire général des Nations unies a par ailleurs appelé les autorités maliennes et les groupes armés ayant signé l’accord de paix d’Alger à tout mettre en œuvre pour identifier les auteurs de cette forfaiture afin qu’ils soient traduits en justice aussi vite que possible.
M. Guterres a également souligné qu’attaquer des Casques bleus de l’ONU était un crime de guerre selon le droit international. Il a donc réaffirmé que de tels agissements ne diminueraient en rien la détermination des Nations unies à soutenir le peuple et le gouvernement du Mali dans leurs efforts pour ramener la paix et la stabilité dans le pays.
Il a transmis ses plus sincères condoléances au gouvernement du Tchad, ainsi qu’aux familles et aux proches des victimes. Il a rendu hommage au dévouement et au courage des hommes et des femmes engagés dans la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali.
L’attaque s’est produite dimanche matin à Aguelhok, dans la région de Kidal. La force de maintien de la paix de l’ONU a riposté avec fermeté, et a tué un certain nombre d’assaillants, indique le communiqué.
Outre les dix soldats tués, au moins 25 autres ont été blessés.
Notons que le Mali est confronté à une guerre civile et à une recrudescence des milices islamistes. Les Nations unies y ont déployé une mission de maintien de la paix en avril 2013 pour aider à stabiliser la situation.