Près de 1.500 policiers et gendarmes ont été mobilisés à Abidjan pour prévenir d’éventuels débordements après le verdict de la Cour pénale internationale qui doit rendre mardi sa décision sur une demande de non-lieu et de libération provisoire de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son co-accusé, son ex-ministre Charles Blé Goudé, ont confié des sources sécuritaires à votre site d’informations générales.
En attendant la décision de la liberation de Gbagbo de la CPI, Abidjan prend des dispositions
La décision de la CPI est particulièrement attendue en Côte d’Ivoire, en particulier chez les partisans des deux hommes, poursuivis pour crimes contre l’humanité commis dans le cadre des violences postélectorales entre décembre 2010 et avril 2011. Leur procès dure depuis janvier 2016.
Le 14 décembre, plusieurs milliers de personnes avaient manifesté leur joie, à Abidjan, après des rumeurs faisant état de la libération de l’ancien président.
La rumeur selon laquelle Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé vienaient de recouvrer la liberté, fut-elle provisoire, après les délibérations des juges de la CPI. Cette rumeur de libération des deux accusés ivoiriens avait aussitôt entraîné un mouvement populaire de joie à travers la Côte d’Ivoire.
En attendant, les partisans de l’ancien président et de Charles Blé Goudé ont prisd’assaut le domicile du couple Gbagbo à Cocody Riviéra-Golf, rappelant le jour de la libération de Simone Gbagbo. D’autres Ivoiriens sont également descendus dans la rue pour manifester leur joie quant à la libération de leurs leaders, en attendant leur retour en Côte d’Ivoire.
L’ex-première dame Simone Gbagbo a appelé « les uns et les autres à la modération », à la suite de scènes de joies dans des quartiers à Abidjan, après son annonce vendredi de la liberté provisoire de son époux Laurent Gbagbo, alors que la Cour pénale internationale (CPI) où il est détenu n’a pas encore officiellement annoncé la décision.