La Centrafrique a sombré dans une guerre civile ces dernières années. La communauté internationale n’a cependant pas abandonné ce pays à son triste sort. Une mission internationale de paix de l’ONU, de l’UA et de certains pays sera à Bangui dès ce mardi pour booster le processus.
Une mission internationale (ONU, UA) de paix attendue à Bangui
Une mission internationale de paix composée des personnalités des Nations Unies, de l’Union africaine (UA) et de la diplomatie des pays limitrophes de la Centrafrique est attendue, ce mardi 8 janvier à Bangui. L’information a été officialisée par les services du Président Faustin-Archange Touadéra, lors d’un point de presse, ce dimanche.
Cette mission comprend en effet le Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, le commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA, Smaïl Chergui, et les ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la RCA.
A en croire le conseiller en communication et porte-parole de la présidence centrafricaine, Albert Yaloké-Mokpème, le but de cette mission est de convenir avec les autorités centrafricaines des lieux et dates des différentes rencontres entre le gouvernement et les groupes armés actifs sur l’ensemble du territoire.
A l’issue de cette rencontre placée sous l’égide de l’UA, les parties concernées devront procéder à la signature finale des documents, à Bangui.
Le désarmement, la démobilisation et la réinsertion dans la vie civile des groupes armés seront également au menu de la rencontre, a fait savoir M. Yaloké-Mokpème.
En prélude à cette rencontre de réconciliation nationale, le président Touadéra a consulté les entités politiques, religieuses et sociales du pays.
Aux termes des échanges, il est ressorti que les discussions prévues doivent se tenir dans le strict respect de la Constitution et qu’il ne devrait pas y avoir d’amnistie pour les auteurs des crimes et délits commis sur le territoire, en vue d’assurer une impunité zéro.