Dix gendarmes burkinabè sont passés de vie à trépas, ce jeudi 27 décembre, dans la localité de Toéni, au nord-ouest du pays. Leur convoi est tombé dans une embuscade tendue par un groupe armé non encore identifié.
Des gendarmes burkinabè tombent au champ d’honneur
La gendarmerie nationale du Faso a connu un véritable drame, ce jeudi, dans la ville de Tougan dans la province du Sourou dans le nord-ouest du pays. Selon le communiqué y afférent, c’est dans la soirée du mercredi 26 décembre 2018 vers 4h00, que des individus armés ont incendié les manuels de l’école de Loroni, localité située à 25 km de Toéni dans le Sourou, région de la boucle du Mouhoun.
Afin de procéder au ratissage de la zone, une équipe de patrouille de la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Toéni et une colonne de renfort venue de Dédougou en partance pour ledit village, sont tombées dans la matinée du jeudi 27 décembre 2018, dans une embuscade.
« Le bilan relevé est de dix gendarmes qui ont perdu la vie et trois blessés légers », indique le communiqué, avant d’ajouter : « En cette circonstance douloureuse, le ministre de la Sécurité présente ses sincères condoléances les plus attristées aux familles des victimes, à leurs frères d’armes et à leurs proches et un prompt rétablissement. »
La situation sécuritaire du Burkina Faso est marquée par une recrudescence des attaques terroristes dans plusieurs régions du pays.
Mercredi, un policier burkinabè a été tué dans le Sahel par des individus non identifiés.
Notons que depuis 2015, plus de 230 militaires et civils ont été tués dans ces attaques qui ont aussi entraîné cette année, la fermeture de plus de 600 écoles, notamment dans les régions du nord et de l’est du pays.
Face à la situation, le gouvernement burkinabè et les acteurs de la société civile ont entamé depuis mercredi, une rencontre placée sous le thème : « Partenariat État/OSC : quels défis pour une lutte efficace contre l’insécurité et le terrorisme ».