Trois militaires burkinabè ont été tués samedi dans l’explosion de leur véhicule, au contact d’un engin explosif improvisé (EEI, IED en anglais) sur l’axe Fada-Kompienbiga, dans la région de l’Est, a indiqué l’Etat-major des armées dans une note.
Des militaires trouvent la mort et des blessés dans une explosion
« Dans la matinée du 22 décembre, une patrouille a été victime d’une attaque à l’IED sur l’axe Fada-Kompienbiga (reliant la ville de Fada N’Gourma à celle de Pama). Un véhicule a sauté sur un engin explosif, causant la mort de trois (03) militaires et faisant quatre (04) blessés », peut-on lire dans la note.
Le Bureau des Nations-Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a relevé jeudi que « depuis le début de l’année, plus de 180 personnes ont été tuées et 146 autres blessées du fait de (…) 193 incidents sécuritaires », déplorant « l’accroissement de l’insécurité dans les régions du Sahel, du Nord, du centre-nord et de l’Est » depuis juin.
Le Burkina connait depuis début 2015, des attaques du genre. Le Nord et le Sud du pays sont les régions les plus touchées par ces attaques attribuées à des groupes djihadistes. La capitale Ouagadougou, a aussi été prise pour cible à trois reprises.
Début novembre, l’ambassade des Etats-Unis a annoncé l’octroi de 746,7 millions FCFA pour « l’acquisition d’équipement et la formation continue des formateurs et des soldats » burkinabès à la « connaissance, la détection et l’évitement » des engins explosifs improvisés.