Le président français Emmanuel Macron, dont le pays est engagé contre le terrorisme au Sahel depuis 2014, à travers la Force Barkhane, a indiqué lundi que « la France (y) restera jusqu’à la victoire complète » sur les djihadistes, lors d’un entretien avec son homologue burkinabé Rock Christian Kaboré à l’Elysée.
La France engagée dans la lutte contre les djihadistes
La France restera « engagée (aux côtés des pays du G5 Sahel) jusqu’à ce que la victoire soit complète contre les djihadistes », a assuré Emmanuel Macron.
Au cours de leurs échanges, le président burkinabé a indiqué que, la France répond « à l’intégralité des engagements pris » vis-à-vis des pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso et Tchad) dans la lutte contre les terroristes au Sahel.
A partir de samedi, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron se rendra à N’Djamena, au Tchad où il rencontrera le président Idriss Debi et s’entretiendra avec les forces françaises de l’opération Barkhane.
Déployée au Mali depuis 2014, la force française Barkhane « continue de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes » opérant dans les régions du Centre et du Nord, a assuré il y a quelques mois l’état-major français.
Par la force Barkhane, la France appuie les pays du G5 sahel dans la lutte contre les groupes armés térroristes.
Le « G5 Sahel » (une force Conjointe transfrontalière) a été donc mise sur pied en 2014 par la volonté de cinq pays (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Niger, Tchad) confrontés à la progression de la menace terroriste et du crime organisé afin de lutter efficacement contre ce fléau.
Dans un rapport conjoint publié fin novembre, l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH) et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) ont fait savoir que les attaques djihadistes au Mali, dont 40% sont enregistrées au Centre du pays, ont fait 1.200 morts, de 2016 à 2018, une cinquantaine de villages brûlés, et au moins 30.000 déplacés.
Jeudi, une cellule régionale de quatre présumés terroristes, soupçonnés de préparer des attentats à Bamako, Abidjan et Ouagadougou, lors des fêtes de fin d’année, a été démantelée par les services de renseignements maliens, à Koutiala, dans le Sud du Mali, près de la frontière avec le Burkina.