Le chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire le général Sékou Touré, a affirmé, dimanche que « plus de 8.000 forces de défense et de sécurité ont été déployées pour la sécurisation des élections locales » (municipales et régionales), lors d’une visite d’un centre de vote à Bassam (Ville balnéaire, 43 km à l’Est d’Abidjan).
Élections locales en Côte d’Ivoire sur haute surveillance
« Pour l’ensemble de l’opération, nous avons déployé 8.000 à 8.5000 hommes », a dit le général Touré, à savoir « 3.200 gendarmes, 3.250 policiers et plus de 700 éléments des forces armés de Côte d’Ivoire (FACI) ».
Il a indiqué qu’ils ont « renforcer cet effectif compte tenu de l’enjeu » des élections municipales.
« Nous faisons une tournée dans les différentes communes, tout est calme, les choses se déroulent très bien », a ajouté Sékou Touré.
La chambre administrative de la Cour suprême avait invalidé l’élection du 13 octobre dans huit circonscriptions et demandé la reprise du vote dont Bassam.
Début décembre, le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré a affirmé que le dispositif de sécurisation des élections locales dans six communes et deux régions « sera renforcé », après un conseil des ministres.
Selon un bilan du gouvernement, cinq personnes ont été tuées à Abidjan et dans des localités à l’intérieur du pays et d’autres blessées, dans les violences qui ont émaillé les élections couplées-municipales et régionales du 13 octobre.
